Échanges internationaux

En dehors de son histoire qui fit de Marville la deuxième ville du Luxembourg à la Renaissance en lien avec les Pays Bas espagnoles et le Saint-Empire Romain Germanique, Marville a gardé une dimension internationale au cours du XXème siècle.


L’événement majeur fut évidemment l’installation et l’exploitation d’une base de l’Otan pendant 10 ans, accueillant exclusivement l’état major et les troupes de la Royal Canadian Air Force. Ceci confère à Marville une dimension toute particulière.

Des échanges forts existe encore, notamment avec les ressortissants canadiens nés à Marville revenant fréquemment sur leur lieu de naissance, les anciens soldats, ainsi que les membres de familles locales ayant choisi de suivre outre atlantique un conjoint ou une conjointe de nationalité canadienne.


Marville entretien également des relations fortes avec une association américaine dont l’objet est de retrouver trace de défunts US disparus sur le sol marvillois ou environnant.

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La Base de l’OTAN

L’aérodrome de Marville, situé dans le département de la Meuse en France, est une installation aéronautique au riche passé historique. Inauguré en 1954, ce site a joué un rôle crucial durant la Guerre froide en tant que base de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Construit dans le cadre du plan d’expansion de l’Alliance, Marville a été utilisé par les forces aériennes canadiennes.

L’escadron 1 Air Division fut stationné à proximité de la Cité, marquant le début de l’influence anglo-saxonne sur la région. Pendant plus d’une décennie, Marville a servi de base pour les avions de chasse canadiens, notamment les CF-100 Canuck et plus tard les CF-104 Starfighter. La présence de ces engins de haute performance a fait de l’aérodrome un pilier de la défense aérienne de l’Europe occidentale, en particulier dans la protection contre la possible menace soviétique.

La base de Marville ne se limitait pas seulement à ses fonctions militaires. Elle était aussi une enclave de la culture canadienne en France. La communauté de militaires et de leurs familles a contribué à l’économie locale et a créé des liens durables avec les habitants. Des infrastructures telles que des écoles, des installations sportives et des services de santé ont été établies pour répondre aux besoins de la communauté canadienne, laissant une marque durable même après leur départ.

En 1967, dans le cadre de la politique de retrait des forces canadiennes d’Europe, la base de Marville a été fermée et les activités militaires ont été transférées à Lahr, en Allemagne. Depuis lors, l’aérodrome a connu diverses utilisations, notamment comme aérodrome civil pour des activités culturelles et récréatives.

Aujourd’hui, l’aérodrome de Marville reste un témoignage de l’époque où la coopération internationale et les efforts de défense collective étaient essentiels pour maintenir la paix en Europe. Son histoire en tant qu’ancienne base de l’OTAN est un rappel poignant des alliances stratégiques formées pour la protection mutuelle et la sécurité globale.

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John Curran

Le sergent John Curran aurait séjourné à Marville durant la Première Guerre Mondiale. Décédé, il fut enterré dans le jardin situé à l’arrière du bâtiment, au bas de la ruelle de l’église.

John Curran a été déclaré mort dans l’hôpital allemand de Marville, puis enterré dans une tombe temporaire sur un terrain situé quelques mètres plus loin.

D’ordinaire, les soldats américains décédés étaient exhumés et transférés des tombes temporaires pour être éventuellement ré-inhumés dans des cimetières aux États-Unis ou en France. Mais, dans le cas du sergent Curran, cela n’a pas eu lieu et il est toujours considéré comme disparu.

L’association américaine Doughboy MIA, dédiée à la préservation de la mémoire de plus de 4 400 soldats et marins américains disparus durant la « Grande Guerre, a envoyé une délégation à Marville. 

Reçus en mairie, les informations ont été échangées entre les deux parties. Le groupe était composé d’Alexandre Curran (dont l’arrière oncle est le sergent Curran), Robert Laplander, directeur de ADDAPG, Mike Cunha, chercheur, et Francis Peck, responsable des relations extérieures du groupe

De g à dr : Francis Peck, responsable des Relations Extérieures du groupe ; Alexandre Curran, arrière petit neveu du sergent Curran ; Robert Laplander, directeur de l’association Doughboy, et Mike Cunha, chercheur.

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Accès et contact / Bureau d’Information Touristique de Marville

Email : bonjour@destination-montmedy.fr
Adresse : 16, place Saint-Benoît, 55600 Marville, France.
Ouverture : de juin à septembre / du mardi au dimanche
Horaires : 9h00 à 12h00 – 13h00 à 17h00
Téléphone : 07 86 62 54 45